Sumesh Sharma – Galerie Mark Hachem

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24/10/2017 - 09/11/2017

A Propos de

Galerie Mark Hachem

28 place des vosges, 75003 paris

exposition Why do arabs have to speak ?

La Galerie Mark Hachem – Paris présente «Why Do Arabs Have to Speak?», Une exposition de groupe présentant les œuvres des artistes  Sabhan Adam, Nasser Soumi, Alfred Basbous, Nadine Khoury, Hamed Abdalla, Zied Ben Romdhane, Amina Zoubir et Nasreddine Ben Nacer. Les artistes se réunissent pour répondre aux questions concernant le modernisme à travers des histoires profondément personnelles qui nous parlent de leurs interactions avec l’État et de sa trajectoire culturelle.

Le modernisme arabe est devenu un exercice auto-référentiel d’après les historiens de l’art européens qui affirment qu’il y avait aussi un modernisme dans des contrées lointaines qui aurait été similaire à « notre » esprit républicain. Une révérence à une esthétique et ses multiplications sous les formes de l’avant-garde du modernisme – le cubisme ou l’avant-garde dans les formats d’aujourd’hui tels que le cinéma, mais aussi bien la matérialité politique sont souvent attendus.

D’où l’importance d’identifier quelles questions ont été posées pour définir l’ère du modernisme en Asie occidentale ?

Alfred Basbous utilise un vocabulaire visuel déconnecté des traditions, de la religion ou de la langue. La quête ici est plutôt l’universalisme. Les portraits de Sabhan Adam montrent également un vocabulaire visuel universel, bien qu’influencé par les couleurs de son pays ; la Syrie. Sombre et enjoué, ses toiles dépeignent les peurs et les angoisses qui imprègnent nos sociétés d’aujourd’hui. À l’inverse, Abdalla utilise des formes anthropomorphiques, des symboles et des formes d’écriture pour révéler la nature des traditions linguistiques tout en intégrant le langage dans le tissu de la pensée conceptuelle.

Zied Ben Romdhane, par le biais de la photographie, ne dépeint pas des évènements exceptionnels mais des vies quotidiennes qui étaient des exceptions à nos perspectives de vie. Employant le même médium, Amina Zoubir commente l’érotisme inhérent au peuple du Maghreb mais qui s’est perdu à cause des insécurités que l’occupation a apportées. Nasreddine Ben Nacer, à travers la sculpture et les interventions sur des documents issus de la colonisation, contemple l’identité et les frontières. De même, Nadine El Khoury explore la relation entre identité, architecture et économie politique dans le contexte de sa ville natale Beyrouth. Les peintures de Nasser Soumi, abondantes en références aux paysages palestiniens, abordent l’expérience de la fragmentation, de la perte et de l’aliénation.

 

Ce n’est pas la migration ou la marginalisation les éléments communs à cette exposition qui pourraient être étroitement identifié à une région, mais c’est la célébration d’histoires personnelles qui sont privilégiées.

 

« L’exposition collective présente des pratiques qui racontent une diversité dont la reconnaissance nécessite un jugement urgent. »

Sumesh Sharma, commissaire de l’exposition

FLASH INFOS

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