Nora Douady – Galerie Felli

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04/04/2013 - 30/04/2013

A Propos de

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Nora Douady est née en 1964 à Paris. Elle acquiert en 1986 une maîtrise d’Histoire de l’Art à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle est également diplômée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris en 1990 où elle fréquente les ateliers de Leonardo Cremonini, Pierre Carron et Henri Cueco. Cette même année, elle expose tour à tour ses œuvres pour la première fois lors d’expositions personnelles (Galerie de la Grande Masse des Beaux Arts à Paris) et collectives (Institut de France à Paris). Elle obtient le deuxième prix de portrait Paul Louis Weiller à l’Académie des Beaux-Arts (Paris) en 1999. Quelques années plus tard, en 2005, elle obtient le Grand Prix Rugale Michaïlov de la Fondation Taylor (Paris) ainsi que le  Prix André et Berthe Noufflard (Fondation de France). A partir de 1993 ses expositions personnelles ont été organisées successivement par la Maison de la Culture (Neuilly sur Seine, 1993), la Galerie de la Grande Masse des Beaux Arts (Paris, 1994), la Galerie Philippe Frégnac (Paris, 1997), la Galerie Etienne de Causans (Paris, 1999, 2002), la Galerie du Crous Beaux Arts (Paris, 2000), la Galerie Clément (Saint-Germain en Laye, 2001), la Galerie Visconti (Paris, 2003), la Fondation Taylor (Paris, 2004) et la Galerie Felli (Paris, 2006). Elle a aussi participé à de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger, dont les principales ont eu lieu à Larca/Jo-Gi gallery (Chicago, 2001), à la Fondation Taylor (Paris, 2003, 2005), au musée Tavet (Pontoise, 2002) et à la Foire Européenne d’Art Contemporain de Strasbourg en 2004.

Observé de près, le travail pictural de Nora Douady résulte de toutes les façons d’appliquer et d’utiliser la peinture sur un même champ : projections, travail au pinceau, coulées, transparences, « tachisme » délicat. De ses fonds, aux apparences aquarellées, jaillissent ses lumières issues d’une application subtile de couleurs vives, attractives, réparties aux abords des zones de ciel qui traversent le tableau pour illuminer et modeler les végétaux : « Je travaille sur la répulsion de l’huile et de l’eau qui créent naturellement des matières vivantes. Ces matières, on ne peut pas les produire au pinceau. Quand on laisse la peinture se répandre au hasard, elle peut reproduire d’elle-même, par exemple, un lichen qu’il serait impossible de rendre aussi vraisemblable avec un pinceau. » Elle crée en peinture par effet de transparences, par le hasard de ces coulées « maîtrisées », la substance même de ce qui est alors l’objet de son choix ; l’eau, les feuillages, les arbres, la roche. Alchimie qui la situe sur une quête d’équilibre à atteindre particulièrement sensible. Elle travaille souvent au sol, à l’intérieur ou en extérieur. Certaines œuvres sont ainsi réalisées d’après nature, d’autres sont imaginaires. Lorsqu’elle travaille à l’extérieur, Nora Douady désire « capter la lumière ». Le point de rencontre entre ces lumières qui jaillissent des arrière-plans et le regard du spectateur, c’est le tableau : premier plan qui ne cesse de s’étendre et de fonder l’espace. Ses paysages virtuoses se concentrent sur des « détails » naturels : feuillages (Lumière et vent dans les feuilles, 2008) reproduits tels qu’ils sont vus à échelle humaine : d’en bas. Autrement et vus de face, de près ou de loin : des arbres et fragments de troncs, le cœur silencieux et profond de forêts où les entrelacs des branches et des racines, la présence à peine perceptible d’un papillon, rappellent d’autres formes de vies.

Lorsqu’elle imagine le paysage, la peinture se situe à la limite d’une « abstraction » fantastique qui se défait simultanément, car la vision proposée par la peintre combine deux efforts dont l’association relève d’un tour de force vertigineux ; celui de la reproduction mimétique et celui d’un approfondissement microscopique ramené à la possibilité d’une vision à l’œil nu. Partant de ce que l’on voit naturellement – ses cadrages seraient ceux de notre propre vue – elle ramène l’invisible et ce qui est de l’ordre de l’imperceptible, au visible. Tout, dans son travail, concourt à densifier comme une finalité poétique, et le sujet et la peinture. C’est ainsi qu’en l’espace d’une toile, la nature prend corps et s’éveille, animée par des vents, quelques souffles qu’elle a le don de rendre palpables.

 

GALERIE FELLI:

127, rue Vieille du Temple

75003 Paris

+33(0)1 42 78 81 27

http://galeriefelli.com

 

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