Le cube: prix jeune création en art numérique 2014

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26/11/2014 - 30/11/2014

A Propos de

Créé en 2001 à l’initiative de la ville d’Issy-les-Moulineaux, le Cube est un espace de la communauté d’agglomération Grand Paris Seine-ouest, géré et animé par l’association ART3000.

Pionnier sur la scène culturelle française, Le Cube est un lieu de référence pour l’art et la création numérique, ancré au cœur de l’innovation, de la pédagogie et de la société numérique. Depuis 2001 il s’est imposé comme un lieu précurseur et emblématique sur ces domaines.

Le Cube invite chacun à découvrir et pratiquer les nouvelles formes d’expression en favorisant les échanges. Il soutient les démarches créatives et mène une réflexion collective sur les transformations de la société. Il se veut un lieu d’expérimentation et un atelier de création .

Fidèle à sa vocation de révéler, mettre en valeur et soutenir le travail d’artistes émergents de la scène des arts numériques, Le Cube a lancé en 2013 la première édition d’un prix international mettant en lumière les démarches les plus emblématiques de l’art actuel, réalisées par des artistes de moins de 36 ans.
Le Cube lance un signal fort en matière de soutien au développement artistique en attribuant à l’artiste primé une dotation de 10.000 €. Le trophée du Prix Cube est une sculpture en impression 3D Conçue par l’artiste Hugo ARCIER.

Le cru 2014  des nominés au prix Le cube se composait de 6 œuvres:

– « Immersion » de LIA GIRAUD (en collaboration avec Alexis de Raphélis)
« Immersion est un conte métaphorique et existentiel; une histoire qui invente un langage inédit et poétique pour décrire le cheminement d’un homme souhaitant changer de vie, laisser derrière lui l’insignifiance de son quotidien, pour vivre l’épopée fantastique d’une véritable transfiguration; événement ritualisé par l’ascension d’un volcan puis par une danse aquatique qui le verra passer du statut d’homme à celui d’algue. »

 

– « Daydream V.2 » de NONOTAK

« Daydream v.2 est une installation audiovisuelle immersive qui questionne les limites de notre perception. En nous projetant dans un univers multidimensionnel hallucinatoire et hypnotique où se succèdent formes géométriques en expansion, rotation lumineuses et vibrations insaisissables, cette oeuvre nous plonge dans un vertige perceptif où espace réel et espace virtuel se cofondent. Effets visuels renforcés par le dédoublement symétrique d’un dispositif composé d’une superposition d’écrans translucides, et par un environnement sonore théâtral utilisant la réverbération, la pulsation, ainsi qu’une large gamme de textures qui couvrent tout le spectre des capacités auditives »

 

-« Bodymetries » de Theresa SCHUBERT

« Par le biais d’un dispositif interactif qui s’active en scannant votre bras, Bodymetries fait apparaître une cartographie composée de motifs organiques qui se déploient lentement à la surface de votre peau, en une sorte de réseau veineux jaune fluorescent. Cette oeuvre d’art biologique met en scène un organisme artificiel qui s’adapte à la morphologie de chacun, se développe à partir de vos propre grains de beauté, et épouse les contours du bras et de la main. Le processus de croissance biomimétique utilisé pour concevoir Bodymetries est inspiré de cellules vivantes bien réelles, répondant au nom de physarum polycephalum. se nourrissant notamment de spores de champignons, ces organismes visibles à l’œil nu ont la faculté étonnante de se déplacer en identifiant le plus court chemin possible entre deux points susceptibles d’assurer leur subsistance. ils sont très sensibles à la lumière et c’est sur la base de cette sensibilité commune avec la peau humaine et sur l’idée poétique d’utiliser ses propres grains de beauté comme composant d’une création que l’artiste post-média Theresa SCHUBERT a conçu Bodymetries. »

 

-« User Generated Server Destruction  » de Stefan TIEFENGRABER

« User Generated Server Destruction est une oeuvre interactive à obsolescence programmée. En se connectant au site internet www.ugsd.net, le public est invité à actionner à distance et en temps réel six marteaux en les laissant tomber lourdement sur un serveur informatique ; serveur qui abrite le site permettant d’actionner les marteaux. Quand le serveur se disloque sous les coups, il est dès lors impossible de se connecter au site et de faire fonctionner l’installation. c’est donc au public qu’incombe la responsabilité de la mise à mort. Pour que l’oeuvre soit actualisée, et in fine qu’elle accomplisse l’idée qui a présidée à sa conception, il faut qu’elle soit achevée au sens littéral du terme, c’est à dire détruite. »

 

 » Seventeen » de Nils Völker

« Seventeen est une oeuvre lumino-cinétique composée de dix-sept coussins blancs disposés en épis et suspendue au dessus de la tête des visiteurs. Cette sculpture a la particularité d’être mue par une lente respiration. Dans un parfait synchronisme, chaque poumon se dilate puis se contracte, ce qui donne le sentiment d’être en présence d’une entité vivante, d’une sorte d’incubateur de cocons luminescents. Impression que renforce l’accrochage en hauteur de cette structure mais également la texture du Tyvek, matériau synthétique non tissé, qui permet pourtant de voir en transparence des veinures semblables à celles d’un tissu organique. La lumière intermittente qui émane en un cheminement synchronisé d’un volume à l’autre, ajoute une dimension spectaculaire et renforce la présence de cette oeuvre dans son environnement. »

« Post Code »  de VTOL

Post Code est un mécanisme interactif qui transforme le code-barre de n’importe quel produit de consommation courante en oeuvre d’art abstrait. il suffit d’approcher l’emballage de son choix vers le faisceau lumineux du scanner pour générer aussitôt une réponse sonore et visuelle. une fois le bip d’identification si familier du lecteur de code-barres retenti, la machine s’anime, clignote et émet une série de sons, vibrations, de pulsations machiniques faisant intervenir une large palette de matières sonores, de bruits parasites. De façon concomitante à cette performance bruitiste, une feuille blanche cartonnée au format d’une carte postale, happée par un système d’impression miniature, se colore progressivement de motifs géométriques multicolores.La participation requise du spectateur invite à se questionner sur la manière dont nos sociétés contemporaines formatent nos usages et comment nos usages nous conditionnent à leur tour. VTOL, alias Dmitry Morozov, nous propose, avec Post Code, une oeuvre plus politique qu’il n’y parait »

Le jury de cette deuxième édition était composé de Odile DECQ, architecte, Conny FREYER, artiste, co-fondatrice du collectif Troïka, Patrick GYGER, directeur du Lieu unique à Nantes, Fabien SIMODE, rédacteur en chef de L’Œil, et ZHANG Xiaotao, artiste et directeur du Département nouveaux médias de l’Institut des Beaux-Arts du Sichuan (Chine) et il a récompensé le  mardi 25 novembre à 20 heures, ::VTOL:: (Russie) pour son oeuvre Post Code

 

Infos pratiques :

PRIX CUBE 2014 À L’ESPACE SAINT-SAUVEUR
4 parvis Corentin Celton
92130 Issy-les-Moulineaux
| Métro « Corentin Celton » (ligne 12) |
www.prixcube.com
Du mercredi 26 au dimanche 30 novembre 2014 de 12h à 20h30 (Fermeture le dimanche à 18h) | Entrée libre
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