Marie Pierre Guiennot, Sun- Hyuk Kim, Annya Sand, Gyulia Sagi – Galerie Oneiro
19/06/2015 - 31/07/2015
La galerie Oneiro célèbre sa première année en réunissant les artistes ayant exposé cette année. L’exposition collective regroupe Marie-Pierre Guiennot, Sun-Hyuk, Annya Sand et Gyulia Sagi. La pluralité des artistes induit une multiplicité de techniques : peinture, sculpture, dessin, mais également teinture et brûlure de plaques radiologiques. C’est l’occasion pour la galerie Oneiro de révéler des œuvres inédites bien que leurs créateurs soient familiers des lieux.
Marie-Pierre Guiennot utilise une technique particulière : elle brûle des plaques radiologiques tout en y déposant des empreintes d’encre afin de léguer une illustration de corps décharnés. Le cadrage instaure le corps en tant que sujet du tableau, la tête, elle est souvent coupée pour ne laisser la place qu’à l’entité corporelle.
Sun-Hyunk Kim est un artiste coréen travaillant sur le malaise de l’Homme moderne incrusté dans un environnement mercantile dans une série intitulée « Naked Portrait ». Il met en effet l’être humain à nu en le confrontant à la force imperturbable de la nature, et accentue sa fragilité en exhibant ses organes. Il réalise une espèce de métissage entre végétation et corps humain dans une structure biomorphique fantomatique : des branchages remplacent la structure osseuse des silhouettes et habitent les vêtements humains.
Annya Sand est une artiste britannique originaire du Kazakhstan réalisant des peintures abstraites à la matérialité très riche. Son style épuré est traduisible par les teintes pales, qui sont soudain rehaussées par des touches éparses d’une couleur dynamique qui domine ainsi l’ensemble. Les formes vagues induisent des motifs naturels et excitent l’imagination du public qui voit ainsi un champ libre se dessiner devant lui.
Gyulia Sagi est un artiste hongrois appartenant au mouvement des « Serialist ». C’est grâce à l’énergie du geste, entre répétition et rythme contrôlé, que l’artiste crée de grands formats panoramiques horizontaux, dont la surface met paradoxalement en scène des motifs microscopiques déposés à l’encre noire ou au stylo bille, s’inspirant des insectes ou même de l’ADN.
Vidéo de Margot Andréa Méphon et texte de Camille Debacq
Infos pratiques :
Galerie Oneiro
9 rue du Perche
75003 Paris
01 42 74 09 92
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