Marc Lager – GRAND PALAIS

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14/02/2018 - 18/02/2018

A Propos de

S’appropriant les symboles de l’adoration propre à l’essentiel des religions – autel, stèle, piédouche, reliquaire, cette recherche repose sur un flux d’associations, sur des synesthésies.

 

Savoir ne rien mépriser, ne rien rejeter, savoir regarder ce que les autres négligent, oublient, abandonnent, savoir le recueillir, le récolter, lui donner hospitalité, deviner comment le transformer, pour lui fournir une autre vie, un nouveau destin, autant de pratiques qui sont miennes.

 

Marcher dans la campagne en recherchant des matériaux, ramasser branches, herbes, fragments, fouiller la terre, je créé mon œuvre à partir de la cueillette, pratique trop oubliée dans notre culture.

Piégeur subtil, je rencontre dans mes errances, le souffle des vents, le fluide des rivières et des torrents, les couleurs changeantes des saisons et je deviens alors rassembleur de matériaux hétérogènes et de sensations multiples

 

Observation du milieu environnant et imagination de ses ressources inattendues, chaque élément est choisi pour sa forme improbable, sa texture. Ces matériaux choisis : la terre crue ou cuite, le charbon, les fils de cuivre, bois, osier, joncs, écorces d’arbres, pétales de fleurs… tressés, entrelacés, assemblés, sont disposés, mis en scène dans une structure qui triomphe de l’espace.

 

Monde plastique non pas imitant la nature mais parallèlement à elle.

Mon regard montre que les éléments naturels enclosent plus encore que ce qui s’offre à la représentation et à la pensée. Il libère les choses et la nature du charme qui nous les fait apparaître en surface. Il entrouvre ce qui est captif en elles-mêmes.

 

« C’est plus la matière que sa mémoire qui m’intéresse. La texture. L’intérieur. Le secret. Effets translucides, allures d’apparitions, structures à claire-voie, projections lumineuses, tout ce qui suggère la présence de dessous indéterminés mais tangibles prend part à ce théâtre d’ombres. L’utilisation récurrente de paraffine, afin d’engluer des éléments de les faire quasiment disparaître …contribue à l’élaboration de ce ballet de signes » (Françoise MONNIN – Grand reporter – Commissaire d’expositions – Rédactrice en chef d’Artension).

 

C’est ce dépassement de l’objet le plus dérisoire, au-delà de lui-même, et cependant sur la seule base de ce qui est latent en lui, que réside la force de mon travail.

 

Délivrance d’une vie mystérieuse éveillant la vie propre des formes et à partir d’elle réveillant l’homme tout entier. En quête de l’éveil des potentiels de l’homme pour que l’art apparaisse.

 

 

Contact :

Mail : marc.lager@hotmail.fr

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la galerie saphir expose Michel Kirch, photographe jusqu'au 30 novembre 2019

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