Desert Shore (éclipse) , 2013
Installation in situ , Abbaye de Gellone, Saint-Guilhem-le-Désert
Photo Daniel Kuentz © ADAGP Claude Lévêque. Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
Desert Shore (éclipse) , 2013
Installation in situ , Abbaye de Gellone, Saint-Guilhem-le-Désert
Photo Daniel Kuentz © ADAGP Claude Lévêque. Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
Desert Shore , 2013
Installation in situ , Abbaye de Gellone, Saint-Guilhem-le-Désert
Photo Daniel Kuentz © ADAGP Claude Lévêque. Courtesy the artist and kamel mennour, Paris
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Portrait de Claude Lévêque
Claude Lévêque
Photo Elie Morin
Claude Lévêque est un artiste plasticien français né en 1953 à Nevers (Nièvre). Il vit et travaille à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Il interviendra dans l’église et le cloître, en développant une réflexion sur l’histoire de ce lieu dont l’activité religieuse est toujours perpetuée par le carmel Saint-Joseph.
Desert Shore : Son intervention prendra la forme de mises en lumière d’éléments d’architecture, de sculptures lumineuses et d’objets animés par des ventilateurs.
Figure majeure de la scène contemporaine française et internationale, Claude Lévêque déclare avoir une approche traditionnelle de l’art, qu’il conçoit comme un reflet de la société. Claude Lévêque ne cherche pas à nier ou à embellir la réalité : il s’en fait le témoin et l’impose au spectateur, qui devient également acteur. Son travail, original et ingénieux, est basé sur l’utilisation de l’image, du son et de la lumière et d’autres outils techniques contemporains. Il a tout d’abord exposé en France à partir de 1984, avant de s’imposer en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Il a déjà exposé dans la région, en 2005 il a réalisé une instalation à la chapelle des pénitents d’Aniane et en 2010, The Diamond Sea au Centre régional d’art contemporain à Sète. Ses oeuvres, véritables parcours initiatiques, proposent au public de découvrir la réalité sous un angle subjectif et nouveau.
On peut noter parmi les oeuvres les plus connues et importantes : Ende à la Galerie Yvon Lambert de Paris ou encore Le Meilleur des mondes à la Passerelle de Brest,Let’s Dance à la fondation Miró de Barcelone ou encore Reconstruire la fenêtre à la Rice gallery de Tokyo. Il a représenté la France à la Biennale de Venise en 2009. Il interviendra comme artiste invité au Louvre en 2014. Claude Lévêque est aujourd’hui représenté en France par la galerie kamel mennour, Paris.
Site web de Claude Lévêque
Informations et contacts
Vernissage le samedi 15 juin 2013 à 18h30.
Abbaye de Gellone
Place de la Liberté
34150 — Saint-Guilhem-le-Désert
Horaires d’ouverture de l’église :
de 8h à 12h et de 12h45 à 18h30
Entrée libre
Mairie de Saint-Guilhem-le-Désert
0467577017
Office de tourisme
Vladimir Skoda
Portrait de Vladimir Skoda
Vladimir Skoda
Photo Jean Rasch
Vladimír Skoda, né à Prague en 1942, est un sculpteur français d’origine tchèque.
Danaé : Il interviendra dans la cour de l’hôtel Fleury en suspendant dans l’espace une sorte de pluie d’or, composée d’une cinquantaine de sphère d’acier (18 cm de diamètre) creuses et dorées.
En arrivant en France en 1968, il découvre l’art contemporain. Élève de César à l’École des Beaux-arts de Paris, ses premières oeuvres sont des gestes de positionnement par rapport au Nouveau Réalisme puis à Arte Povera.
À partir de 1975, le travail du fer et de l’acier, à la forge, lui permet de régler le problème de la représentation. Très vite les formes issues d’une géométrie simple apparaissent, lui permettant d’articuler au projet ce que lui dicte le matériau. Les premières « sphères », « toupies » ou « pyramides » se réfèrent progressivement au cosmos.
Ses sphères, polyèdres et surfaces concaves ou convexes, posées au sol ou contre un mur, suscitent d’abord une appréhension de leur poids et de leur masse, par leur gravité et leur assise tangible, et cela, même lorsqu’elles sont en acier poli réfléchissant l’espace. Entre microcosme et macrocosme, Vladimír Skoda varie les formes et les surfaces de ses sculptures. La sphère devient l’un de ses sujets de recherche prédominant lui permettant de développer la multiplicité des relations entre l’intérieur et l’extérieur de la matière, entre l’espace du spectateur et celui de l’oeuvre.
Présent dans toutes les grandes foires d’art contemporain, Vladimír Skoda est exposé en France par la Galerie Baudoin Lebon à Paris. Il est également représenté dans de nombreuses collections institutionnelles et privées.
Le musée Fleury
Lodève
Le Musée de Lodève est installé dans l’hôtel particulier où a vu le jour le Cardinal André Hercule de Fleury, précepteur et premier ministre de Louis XV. Edifié aux XVIe et XVIIe siècles, puis remanié au XVIIIe, cet élégant bâtiment s’articule autour d’une cour centrale, de plan carré, dont le remarquable pavage de galets est caractéristique des hôtels du XVIIe siècle du nord de l’Hérault. Le Musée de Lodève est un musée jeune, dont les collections se sont néanmoins constituées de la même manière que les musées créés à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle. C’est en effet le don d’un collectionneur éclairé qui est à l’origine de la constitution de ses collections, enrichies au fur et à mesure par des dons et des acquisitions. Après une visite, le 18 octobre 1868 de la Société géologique de France, le voeu fut en effet émis qu’il soit établi à Lodève un musée des richesses pétrographiques et paléontologiques de la Ville.
Le musée Fleury©
Connu depuis 1957 sous l’appellation officielle de Musée de Lodève, alors installé dans la chapelle des Carmes, le Musée fut inauguré dans l’hôtel du cardinal Fleury en 1987.
Les collections sont essentiellement composées d’objets emblématiques de la diversité géologique des environs de Lodève et d’objets archéologiques jusqu’à la période gallo-romaine. La collection s’est enrichie de diverses donations, dont le fonds du sculpteur Paul Dardé. Depuis peu, il possède également une collection d’art contemporain. Le musée fait actuellement l’objet d’un remaniement des salles d’exposition et sera rouvert en juin 2013. L’exposition d’été (de juin à octobre) sera consacrée à Albert Gleizes et Jean Metzinger.
Informations et contacts
Vernissage le mercredi 26 juin 2013 à 16h.
Musée Fleury
Square George Auric
34700 — Lodève
04 67 88 86 10
Horaires d’ouverture :
de 10h à 18h (fermé le lundi)
Nocturnes les mardis du 23 juillet au 27 août jusqu’à 22h
Visite individuelle : 7€
12-18 ans et étudiants de moins de 25 ans : 5,50€
Groupe (à partir de 10 personnes) : 5,50€/pers
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Anita Molinero
Exciterne , 2007
Métal, plastique, 170 x 140 x 150 cmCollection FRAC LR | Photo Marc Kérignard
© Anita Molinero
Exciterne , 2007
Métal, plastique, 170 x 140 x 150 cmCollection FRAC LR | Photo Marc Kérignard
© Anita Molinero
Exciterne , 2007
Métal, plastique, 170 x 140 x 150 cm (détail)Collection FRAC LR | Photo Marc Kérignard
© Anita Molinero
Exciterne , 2007
Métal, plastique, 170 x 140 x 150 cm (détail)Collection FRAC LR | Photo Marc Kérignard
© Anita Molinero
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Portrait de Anita Molinero
Anita Molinero
© Anita Molinero
et Mickaël Batard
Anita Molinero est une plasticienne contemporaine française, née en 1953 à Floirac. Elle vit et travaille à Marseille.
Anita Molinero est apparue au début des années 1980 sur la scène artistique. Elle propose une archéologie de notre quotidien à partir d’objets qui nous entourent, qu’elle fond et déforme, afin de leur redonner une nouvelle présence esthétique. Anita Molinero accorde une importance toute particulière à des objets utilitaires : pots, bouchons, containers, chaises… et à leur texture : plastique, porcelaine, polystyrène. Ces matériaux, prélevés à l’état brut, sont ensuite assemblés, juxtaposés, empilés. Disposés sur un socle, érigés sur le sol ou suspendus depuis le plafond, ces objets sont redéfinis par le processus de création de l’artiste. Anita Molinero travaille avec des matières synthétiques récupérées qu’elle déforme. En récoltant ces objets jetés, abandonnés, voués à la destruction, elle décide volontairement de les recycler et leur confère au final un statut d’oeuvre d’art. Elle effectue des transformations à ces matériaux sous l’effet de la chaleur distillée par toute une gamme d’instruments : chalumeau, décapeur thermique, sèche-cheveux. Anita Molinero interroge les frontières du territoire de la sculpture. « Si l’art du plaisir reste la peinture, la sculpture s’affronte à un réel récalcitrant qui doit céder à tout prix… Je tourne autour, j’attaque, je ne peux pas revenir en arrière. »
L’oeuvre Exciterne d’Anita Molinero (2007, 170 x 140 x 150 cm) a été choisie par Emmanuel Latreille, directeur du Frac Languedoc-Roussillon, dans la collection. Exciterne est une oeuvre constituée d’un container enchâssé dans une grille rigide en fer blanc. La destruction est lisible au premier abord par l’absence d’identification de l’objet utilisé. Le container est devenu par sa fonte une masse noire emprisonnée et supportée par ce grillage. Ce dernier assure à ce titre une fonction de socle. Assimilée à une explosion contenue par ce support, cette masse sombre semble vouloir s’échapper, tel un nuage de mauvais augure. Cette oeuvre sera installée dans la nef de l’église Saint-Étienne d’Issensac.
Église de Saint-Etienne d’Issensac
Brissac
L’Église Saint-Étienne d’Issensac a été construite au XIIe siècle. Son architecture est typique de l’art roman languedocien de cette époque. Ancienne église paroissiale d’une bourgade médiévale qui l’entourait (et dont on peut voir les ruines), elle était située sur un des chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son architecture est sobre : une nef terminée par une abside semi-circulaire. Incendiés par les Protestants, le bourg et l’église furent abandonnés par leurs habitants. Proche du pont roman du XIVe siècle qui traverse l’Hérault, en contre bas, elle appartient à un site architectural et naturel remarquable.
Église de Saint-Etienne d’Issensac©
Le FRAC Languedoc-Roussillon est partenaire de la manifestation. Une oeuvre de la collection sera choisie par son directeur, Emmanuel Latreille, et prêtée pour la durée de la manifestation IN SITU 2013.
Informations et contacts
Vernissage le samedi 15 juin 2013 à 16h.
Église de Saint-Etienne d’Issensac
34190 — Brissac
Horaires d’ouverture :
du mercredi au dimanche de 16h à 19h
Entrée libre
Association Le Passe Muraille
04 67 06 96 04
Stephen Marsden
Jardin d’hiver , 2013
Installation de six sculptures de couleurs différentes, H 150 cm.Courtesy Stephen Marsden
Portrait de Stephen marsden
Stephen Marsden
Courtesy Stephen Marsden
Stephen Marsden, artiste d’origine anglaise, né en 1962, est installé dans l’Aude depuis de nombreuses années. Il maîtrise l’ensemble des techniques classiques de la sculpture : modelage, moulage, taille des pierres, fonte. La sculpture, sa présence, sa densité, sont en lien direct avec le corps, que ce soit lors de la réalisation de l’oeuvre, de son exposition ou dans son rapport physique aux spectateurs.
Collectionneur d’objets étranges, souvent petits (qui tiennent dans la main), des jouets en plastique, des statuettes religieuses, des savons aux formes bizarres etc., il les moule et en fait des agrandissements parfois déformés, transformant ces objets dérisoires en sculptures d’un monumentalisme plein d’ironie. « L’agrandissement est un des procédés qu’il affectionne particulièrement. Cette amplification du moulage originel est obtenue par un lent et souvent laborieux moulage en terre crue qui permet d’arriver à de grands moules où seront coulées des épreuves en plâtre blanc, en ciment fondu, en résine synthétique ou en bronze »
Le projet conçu pour la terrasse consiste à répartir sur les socles six bustes de couleurs vives, dont la surface brillante et lisse est faite de résine polyester recouverte d’une peinture polyuréthane vernie. Ces sculptures ont des formes identiques, comme les pions d’un échiquier. Composé d’un buste du XVIIe siècle, inspiré par une allégorie de l’hiver, et d’une rose en guise de visage, cet hybride propose une image étrange de la femme. Métaphore de la femme silencieuse et soumise à laquelle il est refusé de se montrer à visage découvert, ou figure mutine de la séduction, cette installation prendra les couleurs de deux drapeaux réunis pour parler de la condition de certaines femmes aujourd’hui.
Stephen Marsden est récemment intervenu dans différents sites patrimoniaux dont le musée archéologique de Lattes et le musée Fleury (2012), le château de Carcassonne (2010). Il appartient à la jeune génération de sculpteurs anglais qui revendique un humour certain mis au service de sujets sérieux.
Terrasse du palais épiscopal
Narbonne
L’ancien palais des archevêques, qui se signale par plusieurs tours, donjon Gilles Aycelin (fin XIIIe – début XIVe), tours Saint-Martial et de la Madeleine (XIIIe siècle), comprend le palais Vieux, d’origine romane, et le palais Neuf, de style gothique remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Il s’appuie sur la première enceinte de Narbonne, à l’arrière de laquelle s’étend le jardin de l’archevêché.
Terrasse du palais épiscopal©
Depuis le XIXe siècle, il accueille l’hôtel de ville, le musée d’Art, le musée archéologique. Avec la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, le palais épiscopal constitue l’ensemble monumental de la ville de Narbonne.
L’intervention de l’artiste se fera sur une terrasse récemment aménagée et attenante à la façade du palais vieux. Cette terrasse surplombe le jardin de l’évêché et permet un accès au musée.
Informations et contacts
Vernissage le mercredi 26 juin 2013 à 18h30.
Palais épiscopal
Place de l’Hôtel de ville
11100 — Narbonne
04 68 90 30 30
Horaires d’ouverture :
tous les jours de 10h à 20h
Entrée libre
Moon Pil Shim
Lumen , 2013
Installation lumineuse dans la crypte de l’abbaye Saint-Michel-de-CuxaCourtesy Moon Pil Shim
Lumen , 2013
Installation lumineuse dans la crypte de l’abbaye Saint-Michel-de-CuxaCourtesy Moon Pil Shim
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Portrait de Vladimir pilshim
Moon Pil Shim
Courtesy Moon Pil Shim
Moon Pil Shim, artiste sud-coréen, né en 1958, à Daegu, Moon Pil Shim vit et travaille dans l’Essonne.
La démarche artistique de Moon Pil Shim est basée sur une alternance entre linéarité colorée et superposition de champs colorés ; elle fonctionne selon une rythmique, les parallélismes des tracés permettant des effets cinétiques. Dans ses interventions dans l’espace public, ses recherches le conduisent à prendre en compte autant les potentialités d’un lieu – pour en dégager les rythmes – que les multiples gradations de la lumière, naturelle ou artificielle, pour varier la perception des couleurs.
Il a réalisé un certain nombre de 1% artistique en France, essentiellement des mises en lumière.
Son projet l’amènera à intervenir dans la crypte, dans la chapelle circulaire dédiée à la Vierge de la Crèche et dans l’église, derrière le choeur. Ses interventions redessineront certains contours architecturaux grâce à des projections lumineuses de faible intensité.
Il est représenté par la Galerie Lahumière à Paris, la Galerie Simoncini à Luxembourg et les galeries Shilla à Daegu et ArtPark à Seoul.
L’abbaye Saint-Michel de Cuxa
Codalet
L’Abbaye de Cuxa tire son origine de l’abbaye de Saint-André d’Eixalada, située plus haut dans la vallée de la Têt et fondée vers 840. En 878, la communauté religieuse établie au monastère d’Eixalada, chassée par une crue violente du Têt, se réfugie sur le site de Cuxa, sous la protection des comtes de Cerdagne. Une soixantaine de moines s’activent alors à établir un réseau de communications et d’influence qui valent à l’abbaye un rayonnement unique dans toute l’Europe. À la Révolution, une grande partie de l’édifice est démantelée et l’abbaye abandonnée jusqu’en 1950. Elle doit sa renaissance au violoncelliste Pablo Casals, réfugié en France sous la dictature franquiste. Acceptant de se produire en public après des années de silence, il donne ses premiers concerts dans l’église à ciel ouvert faute de toiture.
L’abbaye Saint-Michel de Cuxa© Un photographe
Le clocher carré de Saint-Michel-de-Cuxa domine de ses 40 mètres de haut les vergers environnants. À l’origine, un clocher jumeau lui faisait pendant, encadrant la nef. Un des éléments intérieurs les plus intéressants est la crypte de la Vierge de la Crèche. Cette chapelle circulaire, en pierres brutes, est totalement dépourvue de décoration. Mais sa voûte repose sur un énorme pilier central, qui lui confère une beauté et une élégance émouvantes. Elle était surmontée au XIe siècle par une chapelle de la Trinité comportant une innovation architecturale : une « rotonde », reliée à l’extérieur par deux escaliers, permettait la circulation des foules de pèlerins vénérant la relique des Langes de la Crèche. Autre curiosité, le cloître aux superbes chapiteaux où se découpent fleurs et animaux en marbre rose. De ces chapiteaux, 35 seulement sont authentiques. Les autres se trouvent au musée des Cloisters à New York, achetés au début du XXe siècle par l’antiquaire américain Barnard.
Aujourd’hui, l’abbaye restaurée est à nouveau occupée par une communauté bénédictine.
Fondé en 1950 par le célèbre violoncelliste catalan Pablo Casals, le Festival de Prades accueille chaque été de grands solistes qui interprètent le répertoire de musique de chambre classique et contemporain sous la direction artistique de Michel Lethiec.
IN SITU 2013 reçoit également le soutien des mécènes du festival de Prades pour son action à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa.
Informations et contacts
Vernissage le samedi 6 juillet 2013 à 16h.
L’abbaye Saint-Michel de Cuxa
Route de Taurinya
66500 — Codalet
04 68 96 15 35
Horaires d’ouverture :
tous le jours de 9h30 à 11h50 et de 14h à 18h (sauf le dimanche matin)
Fermé le 15 août au matin
Visite individuelle : 5€
Groupe (à partir de 16 personnes) : 3,50€
Moins de 18 ans : 3€
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Bernard Pourrière
Intervalles 2013
Installation sonore interactiveCourtesy Bernard Pourrière
Intervalles 2013
Installation sonore interactive (détail)Courtesy Bernard Pourrière
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Portrait de Bernard Pourrière
Bernard Pourrière
Courtesy Bernard Pourrière
Bernard Pourrière est un artiste contemporain français né en 1961. Il vit et travaille à Marseille.
Le travail de Bernard Pourrière a été souvent présenté lors d’expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger. L’artiste réalise des installations sonores interactives, des performances sonores, des vidéos. Depuis 2001, il collabore aussi à des créations sonores pour des vidéastes, des artistes, des chorégraphes.
L’artiste adopte l’outil informatique en 1995. Dès lors, la question de la place de l’homme et du vivant est reprise à travers les perspectives infinies ouvertes par l’ordinateur et l’éclatement des repères spatio-temporels d’une humanité projetée dans une ubiquité mondiale par les réseaux du net.
Intervalles , installation sonore (chant d’oiseaux) interactive, cages, hauts parleurs, câbles, pieds métalliques.
L’installation donne à l’auditeur/spectateur la possibilité de se forger son propre parcours dans une durée qu’il détermine lui-même. Dans cette installation, le « matériau » du travail est constitué par des chants d’oiseaux téléchargés sur internet puis retravaillés sur ordinateur, comme si l’artiste tenait, à travers la mise en place de tels « objets sonores trouvés », à instaurer une distance avec ce qui pourrait apparaître comme des choix subjectifs ; il s’oriente ainsi plutôt vers une forme de collecte et d’archivage. Tout en jouant de l’aspect de représentation que suppose la transmission de tels phénomènes sonores, Bernard Pourrière intègre aussi toutes sortes de bruits parasites, d’imperfections, inscrivant par là même le hasard ou l’environnement sonore au coeur de sa démarche.
Prieuré de Serrabone
Boule d’Amont
Le prieuré de Serrabone, fondé au début du XIe siècle, est situé à une trentaine de kilomètres de Perpignan, dans le massif des Aspres sur les contreforts orientaux du massif du Canigou. Il est situé dans un paysage sauvage et d’une grande beauté. Il est surtout connu pour sa magnifique tribune en marbre, datée du XIIe siècle ; elle est considérée à juste titre comme l’une des plus belles réalisations des artistes romans roussillonnais. Située à peu près au milieu du vaisseau central, cette tribune a été réalisée avec du marbre rose provenant des carrières de Bouleternere.
Prieuré de SerrabonePhoto Michel Castillo (CG PO)
L’église actuelle est formée par la nef de l’église antérieure (1069), à laquelle furent adjoints un collatéral, un transept, une galerie de cloître et les absides lors des travaux d’agrandissement du XIIe siècle. C’est cet édifice, consacré en 1151, que l’on peut voir aujourd’hui. Cependant, toute la partie occidentale, effondrée au début du XIXe siècle, a été refaite dans les années 1950-1960. Au chevet, les deux absidioles du transept ne sont pas visibles car intégrées à la masse de l’édifice ; en revanche, l’abside centrale est bien visible. Il reste peu de choses de la décoration intérieure en dehors de la tribune, si ce n’est des traces de fresque sur le mur sud de la nef.
Le cloître est accolé au côté sud de l’église et ses arcades ouvrent sur le ravin à proximité du prieuré. Ses arcades sont ornées de belles colonnes et de beaux chapiteaux en marbre.
La manifestation IN SITU 2013 reçoit le soutien du Conseil général des Pyrénées-Orientales pour la création artistique sur ce site.
Informations et contacts
Vernissage le samedi 6 juillet 2013 à 19h.
Site web de Bernard Pourrière
Prieuré de Serrabone
66130 — Boule-d’Amont
04 68 84 09 30
Horaires d’ouverture :
tous le jours de 10h à 18h
Visite individuelle : 3€
12-18 ans, étudiants, groupes (à partir de 15 personnes), séniors : 2€
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Ange Leccia
Audrey Courtesy Ange Leccia
© ADAGP Photo Marc Kérignard
Audrey Courtesy Ange Leccia
© ADAGP Photo Ange Leccia
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Portrait de Ange Leccia
Ange Leccia
© DR
Ange Leccia est né en 1952 à Minerviù en Corse. Il vit et travaille à Paris.
Ange Leccia est un des représentants les plus originaux de l’art français. Il est présent à l’étranger, notamment dans les grandes manifestations internationales comme la biennale de Venise (1993).
D’abord peintre, ce sont les arts filmiques qui s’imposent très vite à Ange Leccia. Ses « arrangements », comme il les nomme, naissent de ses rencontres et d’un travail sur l’image, filmée ou photographique, qu’il déchire, ralentit, découpe.
Dans les années 1990, il réalise un certain nombre de vidéos (Mer en 1991, Explosions et Fumées en 1995, Orage en 1999) qui correspondent à un seul plan monté en boucle, entre représentation et abstraction. Avec Dominique Gonzalez-Foerster, il réalise également trois films, Île de Beauté (1996), Gold (2000) et Malus (2001). Ce sont des errances poétiques entre la Corse et le Japon pour le premier, et dans le désert de l’Ouest américain pour le second. En 2004, il continue seul ces déambulations avec Azé qui marque cette fois sa découverte du Proche-Orient. Entre temps, il est devenu en 1997 professeur à l’École nationale supérieure de Cergy, avant d’être nommé en 2000 directeur du Pavillon, le laboratoire de création du Palais de Tokyo.
En 2005, Ange Leccia réalise La Déraison du Louvre avec Laetitia Casta. Ce court-métrage évoque la dérive nocturne d’une femme dans les couloirs du prestigieux musée, en proie à l’animation fantasmatique et mystérieuse de figures picturales. En 2007, il réalise un carnet de visite pour l’Abbaye de Fontevraud. En 2009, il réalise un long métrage, Nuit bleue, qui développe les mêmes caractéristiques plastiques que ses pièces vidéos : la lumière y devient un véritable personnage qui s’associe au mutisme des héros pour traduire leurs affects. C’est ce jeu constant entre intériorité et extériorité, entre sensibilité et rigueur, émotion et précision, expansion et pudeur qui s’exprime le plus souvent dans les oeuvres d’Ange Leccia.
Pour la réouverture du Palais de Tokyo en 2012, il fait appel à Michelangelo Pistoletto, comme figure tutélaire de la création, dans sa vidéo intitulée Le Début des choses . Présent dans les collections de nombreux musées internationaux (Guggenheim à New York, Centre Georges Pompidou à Paris, City Art Museum à Hiroshima, etc.), il a également travaillé en tant que vidéaste/scénographe dans les spectacles du chanteur Christophe (avec Dominique Gonzalez-Foerster), du chorégraphe Merce Cunningham et il a réalisé des décors pour l’Opéra de Metz ou les Ballets de Monte-Carlo.
Ange Leccia est représenté par la galerie Almine Rech (Paris/Bruxelles). Il est exposé actuellement au MAC/VAL, « Logical »
Prieuré de Marcevol
Arboussols
Le prieuré de Marcevol est un prieuré roman dédié à Sainte Marie et situé à Arboussols, dans le département des Pyrénées-Orientales, faisant face au massif du Canigou. En 1129, l’église Sainte-Marie de Marcevol est donnée à l’ordre des chanoines du Saint Sépulcre de Jérusalem par l’évêque d’Elne. Le prieuré fut la seule dépendance de cet ordre en Roussillon. Il fut alors reconstruit, comme l’atteste un testament en date de 1142 qui mentionne les travaux alors en cours sur l’édifice. Le séisme de 1428, qui fit de nombreux dégâts en Catalogne, endommagea une grande partie des bâtiments monastiques, dont la reconstruction fut entreprise dans les années qui suivirent. Des réparations furent réalisées à la fin du XVe siècle (1496), avec la reconstruction de la voûte de la nef et du collatéral nord.
Prieuré de Marcevol©
Vendu comme Bien national à la Révolution, il est converti en exploitation agricole. L’édifice, classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840, a été restauré à partir des années 1970.
L’édifice s’organise donc aujourd’hui en trois vaisseaux : le collatéral sud et la nef centrale d’une part, et le collatéral nord d’autre part. Celui-ci, reconstruit en 1496, fut subdivisé en chapelles communiquant entre elles par des ouvertures ménagées à cet effet. Du décor intérieur, il ne reste qu’un bénitier roman en pierre monolithe, un fragment sculpté d’un autre, et la fresque représentant le Christ en Majesté dans l’absidiole sud.
La façade occidentale est remarquable par sa sobriété et sa « muralité », toutes deux brisées par le portail principal (linteau fissuré par le tremblement de terre de 1428) et la fenêtre centrale en marbre rose. Elle est dominée par un clocher-mur asymétrique comprenant quatre baies. La partie supérieure gauche de la façade est partiellement effondrée. On peut observer des peintures romanes sur le portail.
L’association créée en 1971 pour sa sauvegarde est devenue en 2002 une Fondation reconnue d’utilité publique, pour mieux assurer son avenir et sa protection. Elle continue à mener des recherches sur l’étude du bâtiment et sa préservation architecturale, tout en assurant une programmation de concerts et d’expositions durant l’été.
Informations et contacts
Vernissage le samedi 6 juillet 2013 à 19h.
Prieuré de Marcevol
Marcevol
66320 — Arboussols
04 68 05 75 27
Horaires d’ouverture :
tous les jours de 10h30 à 19h30
Entrée individuelle : 3,50€
Groupe (à partir de 12 personnes) : 2,50€
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Trouvez une galerie, un artiste, une exposition sur www.newsarttoday.tv
Les éditions Patou présentent des artistes sur les thèmes du Portrait ,du Nu et de la Nature.