Jorge COLOMINA – Galerie BE-ESPACE

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01/10/2013 - 31/10/2013

A Propos de

C’est en 2003, en plein cœur de Paris, que la galerie BE-ESPACE  voit le jour. Son fondateur Brian Elliott Rowe,  « américain d’origine, parisien d’adoption » et passionné d’art, s’appuie sur des artistes talentueux qu’ils soient confirmés ou émergents qui ont pour  maître-mots : « force d’expression et émotion ». L’originalité se mêle alors à la richesse des œuvres et donne naissance à une galerie « pas comme les autres. »

 Grâce à la philosophie de son créateur, BE-ESPACE devient membre de l’Association des Galeries d’Art parisiennes, et fait donc partie du circuit des galeries mondialement connues.

Pour le mois d’Octobre 2013 « la galerie BE-ESPACE est prise par la « Deep Frénésie » de l’artiste espagnol Jorge Colomina. Sa peinture vive, entre traits allègres et couleurs pop, se joue du figuratif et impose son propre style. Sa signature s’affirme, s’affine depuis maintenant quarante ans. Géométrie des lignes comme des courbes, dans un écho aux arts premiers revisités. Les visages-masques rivalisent avec les faces triangles, les poses ne sont jamais figées, le mouvement les emporte au gré d’un langage pictural des plus créatifs.

Jorge Colomina est un peintre de tempérament. Le geste vif, il structure sa composition. Traits déterminés, fulgurants même, qu’ils soient lignes ou courbes. Couleurs chatoyantes des huiles, acryliques, encres ou pastels. Désormais, grâce à sa technique mixte, il les utilise en simultané. Pour plus de variations chromatiques, contrastes et dégradés, pour plus d’effets de texture, de grain aussi. Les rouges tonitruants s’acoquinent avec la pâleur des roses. Les verts s’aventurent de l’émeraude au fluo. Dans une expression nourrie de cubisme, l’artiste impose sa vision optimiste, son énergie. Toujours spontané, il est de plus en plus libre de son mouvement : affranchi des contraintes du classicisme, il repousse les limites des figures imposées. Il invente. Ses harmonies de formes reposent sur une imbrication des rondeurs et des quadrilatères.

 À la frénésie des couleurs, il ajoute la profondeur. Les couches se superposent, créent des reliefs, des perspectives. Colomina ne se contente pas de la surface de ses toiles, il travaille sur des tonalités plus intimes. De celles qui délivrent des vibrations, des émotions. À travers des séries de personnages, qu’il aime décliner comme autant de facettes de lui-même et de ceux qu’il observe, il tend différents miroirs aux spectateurs de ses œuvres. Il les invite à s’y retrouver, s’y projeter, voire à vivre, par peinture interposée, certains de leurs fantasmes.

Imprégné des univers de ses maîtres, Picasso en tête, l’artiste y insuffle sa « Movida ». Le pinceau nerveux, il jette ses visions picturales sur la toile. Et, toujours, la femme reste au cœur de ses inspirations, ses obsessions. Chez Colomina, l’on peut déceler, aussi, des  affinités avec le mouvement Cobra. L’entière liberté de création associée au goût de l’expérimentation se traduit par ses mariages audacieux de teintes, ses silhouettes, dessinées d’un seul trait, d’un même souffle. Certaines de ses œuvres, notamment son Rasta Boule, font écho aux arts appelés primitifs : les visages renvoient aux masques et totems comme à leurs descendants de l’art urbain, Basquiat, par exemple. À tout prix, il préserve l’enfant toujours en lui : sa spontanéité reste son seul  guide, garante d’une force émotionnelle intacte. Pas étonnant alors qu’il affectionne autant les clowns, les arlequins, figures récurrentes de sa production : derrière l’Auguste, le Clown blanc n’est jamais loin.

 À soixante ans, la même passion anime un Jorge Colomina toujours avide de peinture. Entre reconnaissance institutionnelle – le Musée d’Histoire Juive de Gérone pour sa série sur l’Inquisition, le Centre Culturel d’Ormesson –, expositions et salons d’art contemporain en France comme en Europe, l’artiste trace son chemin et donne à voir toute la diversité de son talent. Les collectionneurs du monde entier ne s’y trompent pas, ils parient sur la singularité pérenne de cette signature.

 Les couleurs ensoleillées fusent, s’accrochent aux détours des courbes généreuses, des traits fugaces. Colomina impose sa signature, celle d’un coloriste hors pair dont les compositions se jouent avec fantaisie de la géométrie tout en restant fidèle à ses maîtres : Miro, Picasso… et même Basquiat.

 De la vivacité, du mouvement… depuis quarante ans, cet artiste, internationalement reconnu, fait s’entrechoquer les pigments à l’unisson de son feu intérieur. Sous ses pinceaux virtuoses, la matière se révèle riche de texture ou carrément évanescente, comme jetée, abandonnée sur la toile. Mais, jamais, elle ne perd sa force, ses subtilités chromatiques.

 Colomina navigue entre figuratif et abstrait, pour proposer une double lecture de son œuvre : par la puissance de son langage pictural, il percute nos sens, provoque nos émotions. On retrouve l’esprit, « Saint-Germain-des-Prés », des personnages hauts en couleur, des scènes de vie, des rencontres atypiques, pour le plus grand plaisir des collectionneurs d’ici et d’ailleurs.

 Autodidacte passionné, Colomina a forgé son chemin artistique depuis Alcoy (province d’Alicante) où il naît en 1953. Coté et vendu à Drouot par Maître Arnaud Cornette de Saint-Cyr, il est apprécié et collectionné dans le monde entier. Il participe – en France et à l’étranger – à de nombreux salons d’art contemporain et s’expose dans des galeries de réputation internationale. Invité de marque du FESTIVAL INTERNATIONAL DE PERCUSSIONS DE LONGUEUIL 2010 (Montréal) pour créer en direct une fresque de plus de 2 x 3 m, Colomina prouve, une fois de plus, que la peinture est, avant tout, un art vivant. »

 Octobre 2013

 Du lundi-vendredi 9h-13h & 14h-19h, Samedi 14h-19h30

Adresse : 57rue Amelot – 75011 Paris Tél

Téléphone : 01 42 71 09 03

 Retrouvez toute l’actualité artistique sur www.NewsArtToday.Tv, les éditions Patou sont partenaires de newsarttoday.tv.

Musique composée par Andy Emler.

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