David ALTMEJD – Musée d’art moderne de paris

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10/10/2014 - 01/02/2015

A Propos de

David ALTMEJD sculpteur au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

«Flux» du 10 octobre 2014 au 01 Fèvrier 2015

« Je construis des avatars qui me permettent de savoir que j’existe à travers eux » dit-il

 Le MAM présente la première rétrospective d’une soixante de pièces en France de David Altmejd, ainsi que son œuvre la plus récente et la plus ambitieuse : «  The Flux and The Puddle (2014) ».

Cet artiste est né en 1974 (40 ans) à Montréal, il vit et travaille à New York. Il sort sculpteur en 1998 de  l’Université du Québec. Passionné de sciences biologiques et de cinéma fantastique, il s’expatrie à New York.

Il a représenté le Canada en 2007 à la 52ème Biennale de Venise avec l’installation « The Index ». Il a participé aux Biennales du Whitney Museum en 2004 et d’Istanbul en 2003.

Ses sculptures en forme de Créatures parfois anthropomorphes et animales : hybrides, mi-végétaux, mi-minéraux  se jouent de l’architecture intérieure du musée et déploient un labyrinthe arachnéen. Il emploie une grande diversité de matériaux, d’où son intérêt très ancien toujours aussi présent,  pour les sciences naturelles et l’architecture. Il est proche des univers cinématographiques de David Lynch, David Cronenberg et de l’œuvre globale de Matthiew Barney, artiste américain né en 1967. David allie des composants mystiques et alchimiques à une esthétique éclatée, entre structure et dispersion

David Altmejd cumule une vingtaine d’années de travail de sculptures.  Tous les sept ans, il ressent ce besoin de  développer un grand projet d’envergure. Dans la salle d’exposition de l’ARC du MAM de Paris, il a besoin pour créer, que deux pôles s’opposent, un positif et un négatif.  Ainsi fusent une tension, une énergie dans l’Espace. Le loup-garou est la définition même qui contient ces deux pôles. Ses premières sculptures en référence au Loup-Garou, s’incarnent humainement au fur et à mesure de  son travail. Avec ses têtes humaines à l’envers, il crée une nouvelle tête à l’endroit à partir des mêmes yeux. Il construit son parcours comme une histoire.  Au début de l’exposition, il a installé le buste de sa sœur Sarah Altmejd, avec un trou noir à la place du visage, symbole  du Néant après le Big Band. Puis les Géants représentent la Nature, ils sont incomplets ou fabriqués avec toute sorte de matériaux : plâtre, bois, cheveux, animaux empaillés, insectes ou fruits en résine, formes et organes en gestation, composants mystiques et alchimiques… et, les Géants  deviennent de plus en plus petits, à hauteur humaine, pour se transformer en Bodybuilders.  Avec leurs propres mains, ils déplacent leur matière, le plâtre de leur corps, ailleurs. Ils remodèlent,  ainsi leur forme, dès lors l’objet  se reconstruit lui-même. Ils  évoluent ensuite en Watchers, personnages ailés. Ces derniers montent  la matière petit à petit, du bas vers le haut de leur corps. Elle s’accumule derrière leur dos pour se modifier en ailes et incarner des Anges

S’ensuivent, les vitrines, boites en plexiglas comme des supports invisibles pour donner l’illusion de faire flotter des éléments dans l’espace telle est la plus grande et dernière œuvre « Flux end The Puddle » élaborée en 2014.

L’exposition sera présentée au MUDAM au Luxembourg du 7 mars au 31 mai 2015, et ensuite au MACM à Montréal du 18 juin au 13 septembre 2015.

Elisabeth Petibon

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